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L'APPEL À CANDIDATURES EST OUVERT POUR LES RÉSIDENCES D'AUTOMNE 2023 SOUS L'ONGLET "CANDIDATER" 

  • Appel à projets pour les résidences saisons

    (candidatures ouvertes jusqu'au 31 octobre inclus)

    • CRÉNEAUX RÉSIDENCES SAISON

    - du 13 au 17 juin
    - du 4 au 8 juillet
    - du 18 au 22 juillet

    CANDIDATER 

  • Compagnie FLUO "EVERY DROP OF MY BLOOD"

    EN RÉSIDENCE DU 19 AU 23 JUILLET 2021

    Every Drop Of My Blood, pièce chorégraphique incluant une installation plastique et une création musicale live, où les trois interprètes (une danseuse, un danseur, un musicien) explorent les questions de genre et d'identités fluides, portant la parole de celles et ceux qui existent autrement que par les codes hétéronormatifs.

    Les artistes vivent leurs souvenirs, se déchirent la peau, se regardent, se guettent, se redécouvrent. Accompagné.e.s des témoignages des personnes souffrant des normes sociétales patriarcales, ils et elle dansent et racontent leur solitude, leur isolement, leurs traumatismes.

    La chorégraphe Nadia Larina explore le conditionnement social et politique du corps. Comment la société patriarcale, capitaliste et l’Etat paternaliste impactent et conditionnent les corps ? Quelle est la place des corps non-normés dans cette société ?

    Les artistes mettent en corps cette problématique en faisant appel à leurs souvenirs, qu’ils soient violents ou doux. Pour eux, le salut est dans l’autodérision, mais aussi dans le soulèvement et dans la résistance. Il devient plus qu’urgent de désobéir, de crier et de créer de nouveaux lendemains dans le contexte actuel.

    « En exposant nos corps souffrants, se frayant un chemin dans la solitude, dans l’absence de contact avec autrui, dans la sollicitude de nos Etats paternalistes, nous nous demandons : Quel espace, quelle place est dévolue dans cette société patriarcale (en France et en Russie) aux corps déchirés, non-normés, mués, surveillés... ? »

    Présentation compagnie

    La Compagnie FluO est née en 2015 de l'initiative de la danseuse et chorégraphe russe Nadia Larina et du musicien, poète et chanteur Bastien Fréjaville, comme un prétexte de l'expérimentation chorégraphique et musicale. En 2018, la chorégraphe Nadia Larina a décidé de revenir à ses racines russes, ukrainiennes et soviétiques pour  créer La Zone, solo chorégraphique inspiré de l'univers du cinéaste Andreï Tarkovski et du poète russe Vladimir Vyssotski. Les nouvelles créations Muage (2020) et Every Drop of my Blood (2022) s’inspirent des recherches identitaires et sexuelles de ces interprètes et chorégraphes Nadia Larina et Elie Nassar.

    La danse de la chorégraphe Nadia Larina, influencée par sa culture slave et les chorégraphes et les artistes avec lesquels elle travaille en tant qu’interprète (Carole Vergne, Faizal Zeghoudi, Jean-Paul Goude, Cécile Roussat et Julien Lubeck), jongle avec des jeux de poids, d'équilibre et de déséquilibre, avec l'élasticité du mouvent désarticulé qui se projette et occupe l'espace et le temps dans une rythmicité particulière.

    La recherche du mouvement dansé personnel, la quête d’une identité, de moyens et d’outils d’expression scénique, des questionnements existentiels sont au cœur de l’activité de la compagnie FluO qui poursuit un objectif de créer des spectacles engagés, portant un message fort et poétique.

    Nadia Larina se situe du côté de l’art queer. Elle s’efforce de mettre en avant son engagement politique et affectif et sa volonté de promouvoir le fait que le personnel est politique. Certaines notions phares auxquelles elle est très attachée, et qu’elle met en gestes et en mouvements, traversent l’ensemble de sa démarche artistique : « féminité », « masculinité », « virilité », « conditionnement », « domination ».

     

    CONCEPTION ET DIRECTION ARTISTIQUE : NADIA LARINA

    CHORÉGRAPHIE ET DANSE : NADIA LARINA ; ELIE NASSAR OU ALEXANDRE BADO

    MUSIQUE LIVE (GUITARE, CLAVIER, PERCUSSIONS, MUSIQUE ÉLECTRONIQUE) : BASTIEN FRÉJAVILLE

    SCÉNOGRAPHIE ET CONSTRUCTION DU DISPOSITIF : EDWIGE VAN HOUTTE, BASTIEN FRÉJAVILLE

    TEXTE : MÉLANIE TRUGEON, NADIA LARINA, ELIE NASSAR, ALEXANDRE BADO ET LES ENREGISTREMENTS DE PERSONNES RENCONTRÉES LORS DES ATELIERS DE MÉDIATION

    PRODUCTION : CIE FLUO

    COPRODUCTIONS : LA MANUFACTURE CDCN BORDEAUX-LA ROCHELLE NOUVELLE AQUITAINE ; L’HORIZON-RECHERCHE ET CRÉATION À LA ROCHELLE

    AVEC LE SOUTIEN FINANCIER DE : LA DIRECTION RÉGIONALES DES AFFAIRES CULTURELLES NOUVELLE AQUITAINE ; L'OFFICE ARTISTIQUE DE LA RÉGION NOUVELLE-AQUITAINE ; LE DÉPARTEMENT DE LA GIRONDE

    ACCUEILS EN RÉSIDENCE : L’ENTRE-PONT À NICE ; LE SEPT CENT QUATRE VIGHT TROIS À NANTES / CIE 29.27 ; LA MANUFACTURE CDCN BORDEAUX-LA ROCHELLE ; LE VOLAPÜK À NANTES ; L’HORIZON-RECHERCHE ET CRÉATION À LA ROCHELLE ; L’ATELIER DES MARCHES AU BOUSCAT.

    AUTRES PARTENAIRES EN COURS : L’IDDAC, AGENCE CULTURELLE DE LA GIRONDE(COPRODUCTION) ; LA VILLE DE BORDEAUX (FONDS D’AIDE À LA CRÉATION)

  • COMPAGNIE MIND THE GAP "J'AURAIS MIEUX FAIT D'UTILISER UNE HACHE"

    EN RÉSIDENCE DU 5 AU 18 JUILLET 2021

    Quel est le rapport entre HH Holmes, premier serial killer américain, et Karl Marx ? Quel est le rapport entre Thomas Edison, inventeur du courant continu, et la peine de mort ? Entre Bourdieu et l’affaire Dupont de Ligonnès ? Entre Chroniques Criminelles, la justice, et le pastis ? Une nouvelle création du collectif Mind The Gap qui prendra la forme d’un voyage scénique aux confins de la criminalité de la préhistoire à nos jours (et peut être au-delà).

     

    Le collectif Mind The Gap est créé en 2014 à l’initiative de Thomas Cabel, Julia de Reyke, Anthony Lozano et Coline Pilet à l’issue de leurs études au Conservatoire d’Art Dramatique d’Orléans. En 2016, Solenn Louër, comédienne également, rejoint l’équipe. La création du collectif a été motivée par une volonté commune d’être tour à tour porteur de projet et d’abolir la notion de directeur artistique unique. Par ailleurs le collectif est ouvert à d’autres disciplines des arts de la scène telles que danse, musique, vidéo. À travers nos différentes créations, nous explorons un théâtre qui interroge principalement le rapport de l’individu au groupe dans nos sociétés et axons nos recherches esthétiques et formelles autour de la notion de frontières : frontières entre fiction et réalité, acteur et personnage, scène et salle. Le siège social du collectif est basé à Orléans. 

     

    CONTACTS 

    https://www.collectifmindthegap.com/
    https://www.facebook.com/collectifmindthegap 

     

    UN SPECTACLE DE ET AVEC : THOMAS CABELJULIA DE REYKESOLENN LOUËRCOLINE PILETANTHONY LOZANO 
    COLLABORTION À LA DRAMATURGIE : LÉA TARRAL 
    SCÉNOGRAPHIE: CLÉMENCE DELILLE 
    CRÉATION LUMIÈRE : QUENTIN MAUDET
    CRÉATION SONORE : ESTELLE LEMBERT 

    PRODUCTION : COLLECTIF MIND THE GAP
    COPRODUCTIONS : L'EQUINOXE - SCENE NATIONALE DE CHATEAUROUX,THÉÂTRE DE VANVESL'ECHALIER (SAINT AGIL)THÉÂTRE DE LA TÊTE NOIRE
    ADMINISTRATION DE PRODUCTION : MARGOT GUILLERM 

     

    SOUTIENS : RÉGION CENTRE VAL DE LOIREVILLE D'ORLÉANS (EN COURS...)
    ACCUEIL EN RÉSIDENCE : 108 MAISON BOURGOGNEVILLE DE SAINT JEAN DE BRAYELE THÉÂTRE DE LA TÊTE NOIREL'EQUINOXELE THÉÂTRE DE VANVESL'ECHALIER (SAINT AGIL)

  • Compagnie D.U.R.D.L.E. "L'Agrume"

    EN RÉSIDENCE DU 21 AU 26 JUIN 2021

    Valérie Mréjen avait rencontré Bruno puis ils s’étaient séparés.
    C’était il y a quelques mois ou quelques années, suffisamment longtemps pour qu’elle puisse aujourd’hui faire de cette histoire le sujet d’un petit livre à la première personne.
     
    Les souvenirs sont nombreux, les anecdotes savoureuses. 
    La succession des paragraphes à la chronologie incertaine esquisse le portrait de l’amant : un épicurien drôle et cultivé, l’entraînant dans un cycle répété d’espoirs, de grandes joies et d’attentes déçues. Au besoin d’indépendance de Bruno répond l’envie de former un couple de Valérie, qui supporte, plus qu’elle n’accepte, ses absences.
     
                                          
    L’Agrume de Valérie Mréjen est un court texte a priori autobiographique, publié chez Allia en 2001. Il retrace, de façon fragmentaire et non chronologique, les étapes d'une histoire d’amour. 
    Notre dispositif sera simple. Une femme est seule au plateau : elle pourrait être le personnage du livre, l'auteur du texte, ou bien une comédienne se penchant sur l'ouvrage publié.
     
    L’expérience du lecteur pourrait se rapprocher de celle d’un joueur ouvrant une boîte de puzzle dont le modèle aurait été perdu, et qui, un peu au hasard, observerait les pièces et composerait ici et là des îlots d’images. Nous aimerions retrouver au plateau cette impression d’un récit dont une partie nous échappe, où l’intérêt ne serait ni de reconstituer une continuité, ni de connaître la vérité, mais d'observer la mémoire au travail (ce qu’elle conserve, ce qu’elle retient) et de voir ce qu'elle révèle de notre rapport au monde.
     
    Sur scène, peu d'objets, mais une grande quantité de post-it qui portent sur chacun d'eux, un fragment de cette histoire.
    Nous envisageons le spectacle comme une forme déambulatoire, en petite jauge, et dans un rapport très proche du spectateur.
    La pièce amènera le spectateur à parcourir les différentes étapes du processus artistique qui transforme le vécu (intime et privé) en œuvre partageable avec un public.
     
     

     TEXTE :  VALÉRIE MRÉJEN

    ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE : MÉLISSA BARBAUD
    ADAPTATION ET JEU : MARIE-BÉNÉDICTE CAZENEUVE
    COLLABORATION TECHNIQUE : JULIEN POULAIN
     ADMINISTRATION / PRODUCTION / DIFFUSION : ICEBERG - ELSA MAUPEU
    COPRODUCTION : L'EPCC D'ISSOUDUN ET LE THÉÂTRE DE CHARTRES
    SOUTIENS : LA RÉGION CENTRE VAL DE LOIRE
    ACCUEILS EN RÉSIDENCE : L'ESPACE MALRAUX, L'EPCC D'ISSOUDUN ET LE THÉÂTRE DE CHARTRES
     
  • LUCIE MONZIÈS, "Radio Cabane"

    EN RÉSIDENCE DU 31 MAI AU 12 JUIN

    C’est elle

    La femme

    La femme de cette histoire

    Elle n’est pas très extraordinaire

    Elle est juste très fatiguée

    Fatiguée de vivre avec ce monde

    Sans queue ni tête

    Alors elle part

    Peu importe où

    Peu importe comment

    Elle part

    Elle a soif

    Soif d’air et de lumière

    Et elle se retrouve là

    Au milieu de ce champ

    Lumineux

    Elle s’y installe

    Elle y fabrique sa cabane

    Avec trois fois rien

    Et elle y fabrique sa radio

    Avec une antenne

    Et des ailes

     

    « Faire des cabanes : imaginer des façons de vivre dans un monde abîmé. Trouver où atterrir, sur quel sol rééprouvé, sur quelle terre repensée, prise en pitié et en piété. » Marielle Macé

     

    Pour cette première création au plateau Lucie Monziès s’est entourée de ses plus proches collaboratrices. Ensemble elles cherchent le lien entre théâtre et ce que Lucie nomme performance : un acte artistique qui permet le déplacement et la transformation intime de son autrice.

    Radio-Cabane s’insère dans un cycle de recherche, Rut, que Lucie mène intérieurement et activement : le bouleversement. Comment s’y préparer ? Comment le vivre ? Et surtout comment l’écrire ?


    CONCEPTION, ÉCRITURE ET JEU : LUCIE MONZIÈS

    MISE EN SCÈNE ET DRAMATURGIE : TANGUY

    DRAMATURGIE TEXTUELLE ET SCÉNIQUE : CLOÉ JULIEN-GUILLET

    CRÉATION SONORE : PAUL BODET

    CRÉATION LUMIÈRE : JOHANNA THOMAS

     

    PRODUCTION DÉLÉGUÉE : PLATEFORME COOPÉRATIVE KRAKEN

    AVEC LE SOUTIEN DE LA VILLE DE NANTESLE LOLAB

    © CHARLÈNE FORES