Vidéo performance

N.U Collectif

Cas n°1

En résidence du 1er juin au 8 juin 2014
Ouverture de résidence 8 juin 2014

Edito

Au printemps 2011, Axelle Carruzzo et moi avons découvert Claude Cahun (1894-1954) photographe et écrivaine inclassable. Dédoublement, travestissement, mascarade, jeu sur les apparences, affirment chez elle que l’identité est toujours une opération imaginaire. Nous avons eu envie de travailler sur ce trouble lié à l’intersexualité, l‘endroit où le masculin et le féminin se frottent, se rencontrent en se réinventant. Claude Cahun par sa façon de revisiter les mythes, d’en inverser le cours, nous a paru visionnaire.

Car en se jouant des histoires que nous connaissons tous, elle pose les outils d’une déconstruction et d’une métamorphose de soi. Et cette vision nous avons eu envie de la prolonger, à notre façon.

Un projet comme une hydre à deux têtes Référence refondue par nos propres univers intimes : entre animalité et culture, «Deux» [ou le lui en elle et le elle en moi], la rencontre de nos deux projections ; travail qui nous demande de nous réinterroger nous-même pour imaginer ce territoire.

Je me fais raser les cheveux, arracher les dents, les seins - tout ce qui gêne ou impatiente mon regard - l’estomac, les ovaires, le cerveau conscient et enkysté. Quand je n’aurai plus qu’une carte en main, qu’un battement de coeur à noter, mais à la perfection, bien sûr je gagnerai la partie.

Claude Cahun, Aveux non avenus

Mise en Scène │ Sébastien Lenthéric & Axelle Carruzzo

Ecriture & Plateau │ Lucille Calmel

Jeu & Performance │ Mathias Beyler

Musique & Larsen │Jean-Michel Porta L & Matthieu Rondeau / Labradore Jean-François Blanquet

Scénographie │ Axelle Carruzzo

Vidéos │ Cyril Laucournet & Axelle Carruzzo

Costume & Accessoires │ Grace Rondier & Sébastien Puech